ECOUTE MOI
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Un peu plus sur l’auteur, Christian Gauthier

Je suis né sur le plateau Matheysin au sud de Grenoble, il y a 69 ans, au cœur des mines de charbon des mines d’anthracite, j’ai passé toute mon enfance et adolescence, J’aime écrire

J’ai voulu raconter l’aventure d’un adolescent qui découvre un cadavre au cœur de sa ville natale, le Villaret, qui n’aurait pas dû être là sur son chemin cette enquête se poursuit incidemment tout au long de la vie de ce gamin.

Un peu plus sur le livre

Juillet 1970, début d’après-midi, Christobal fils de mineur des mines de La Mure au sud de Grenoble, court très vite car il est en retard. Il doit rejoindre ses copains dans la forêt qu’il connait par cœur, en chemin il trébuche sur une grosse branche de sapins qui ne semblait pas être là la veille. En se relevant, il découvre sous cette grosse branche, une forme inerte. C’est le corps d’un jeune ingénieur arrivé il y avait peu d’années. Ce cadre des mines était spécialisé dans le dessin industriel, pour la construction des mines et des futurs bâtiments.

« Pourquoi a-t-on tué cet homme et qui l’a tué » ?

Extrait


Cette histoire se déroule sur le plateau Matheysin* et plus particulièrement au village minier du Villaret* au sud de Grenoble, dans les années 70. À cette époque, la mine fonctionnait à plein régime, l’industrie des charbonnages de France était en plein essor. L’histoire commence au mois de juillet, c’est le début des vacances. J’étais un garçon toujours très joyeux, j’allais rejoindre mes copains dans la forêt pour poursuivre la construction de notre cabane en bois. Au loin il y avait le Tabor une montagne que j’aimais contempler depuis ma chambre. Cette rue ressemblait à toutes les villes minières de France. Les maisons étaient identiques, toutes alignées le long de la rue qui les dessert. Moi, Christobal 10 ans, j’allais terminer mon repas par un sympathique dessert maison en présence de ma sœur Marie, mon aînée de 9 ans et de ma maman : le gâteau aux fraises du jardin recouvertes de chantilly maison que j’adorais particulièrement. Le papa, Camille, était chef mineur. Absent à cette heure de la journée, il était au travail depuis 6 heures du matin et déjà au fond de la mine pour le poste du matin. J’étais fier de mon père et du métier de mineur, qui pourtant était très difficile. Pendant le repas, j’avais bien entendu un sifflet particulier. C’était le code d’appel de mes copains qui m’attendaient devant la maison ; au son du sifflet je savais que c’était mon camarade Jacky qui venait me chercher pour aller dans la forêt poursuivre la construction de la cabane. Mais il fallait attendre la fin du déjeuner pour sortir et le rejoindre. Je ne voulais rien rater de cette construction de la cabane. J’avais pris dans un tiroir de l’établi des longs clous et un marteau pour fixer les planches. Je suis parti dans la forêt rejoindre notre cachette, notre planque à nous ; il fallait que l’on se donne de la peine pour l’atteindre. En courant dans la forêt que je connaissais pourtant par cœur, je trébuchais sur une grande branche de sapin et en chutant je m’écorchais le genou : les clous étaient tous à terre. Je me mis à râler et mon genou me faisait un peu mal et je vis que mon short était déchiré au niveau de la cuisse. Assis, je regardais les égratignures et le sang qui coulait de mon genou gauche, à cause de cette punaise de branche qui était là en plein milieu de ce chemin. C’était bizarre car elle n’était pas là hier et il n’y avait pas eu de vent violent comme la bise qui aurait pu la faire tomber par terre. J’essayais de soulever cette branche de sapin pour dégager le chemin afin d’éviter que quelqu’un d’autre ne chute comme moi. Mais cette grosse branche bien feuillue était très lourde et je dus fournir un gros effort pour la dégager. Et là je compris pourquoi : il y avait un corps allongé dont le pied, coincé dans la branche, la retenait.


Je me suis mis à hurler, à crier tellement fort que rapidement les 3 copains, Jacky, Claude et Jean-Pierre arrivèrent en courant. Ils étaient là devant ce corps inerte, blême. Claude s’approcha du corps et il pensa reconnaître Monsieur Bardoss, l’ingénieur qui habitait la plus belle villa au Villaret. « Monsieur Bardoss, Monsieur Bardoss ». Il le secoua mais il ne bougeait pas. « Christobal, va vite prévenir Monsieur Mingo » dit-il hors d’haleine. Peu après, arriva l’infirmier de la mine « Écartez-vous, laissez-moi voir et les gamins, ne restez pas dans mes pattes, vous en avez assez vu. » L’infirmier, encore essoufflé par son trajet précipité, prit le pouls mais ne trouva rien. Il hésita et finalement retourna le corps pour tenter un ultime massage cardiaque. En vain. Ce qui frappait, c’était que Mr Bardoss avait les yeux ouverts, il avait le visage plein de marques de coups, du sang sur sa chemise blanche, et un objet planté dans la poitrine en plein cœur. En y regardant de plus près, on aurait dit comme un compas, encore un outil que l’on utilise en géométrie à l’école. Après une vingtaine de minutes, qui parurent à tous une éternité, les pompiers de la Mure arrivèrent, suivis de la gendarmerie. L’infirmier fit le constat au capitaine.


L’homme était bien mort, un objet pointu planté dans le cœur, ce qui avait provoqué une hémorragie et une mort rapide. La victime était un homme d’environ trente-cinq ans, sportif, assez autoritaire avec les mineurs, qui tenait tête aux syndicalistes pourtant très puissants à la mine. Le cadavre était habillé d’une chemise blanche et d’un pantalon noir, sa tenue de travail : l’infirmier qui connaissait tout le personnel des mines expliqua aux pompiers et aux gendarmes que cet homme mort était un jeune ingénieur des mines Il avait intégré les houillères à la sortie de son diplôme d’ingénieur des mines il y a trois ans. Il occupait le poste d’ingénieur avec une spécialité en dessin industriel. On supposa que les outils de dessins qui avaient été utilisés pour le tuer, provenaient de ses affaires personnelles. Ce qui attira ensuite l’attention du gendarme, c’était son visage complètement amoché. Il y avait dû y avoir une longue bagarre ; il avait essayé de se défendre avant de succomber à ses blessures, c’est certain. C’était probablement un homme fort qui l’avait agressé et battu avant de l’exécuter aussi sauvagement. Les forces de l’ordre fouillèrent la zone de la macabre découverte et trouvèrent un peu à l’écart, caché sous des branches, un cartable noir en cuir et des papiers jetés à terre

Qui avait bien pu assassiner cet ingénieur et pour quels motifs ???




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